Dans un vocabulaire revisité, Claude Pasquer conçoit une nouvelle sculpture, porteuse d’un message de protection de la biodiversité : l’Insectopiaire ©, une topiaire de grillage de 2,54 m de haut accueille dans sa base une multitude d’habitats pour abriter la biodiversité du jardin.
La forme est le symbole de l’architecture du végétal, de la maîtrise de la nature, ce topiaire se compose d’un cube et de trois couronnes suspendues, surmontées d’un dôme, selon des règles de proportions et de symétrie définies.
Le cube, socle du topiaire, prend la forme d’un bac d’orangerie, pour répondre à la nécessité de stabilité et adopte une nouvelle fonction, celle de refuge aux insectes qui s’approprient les anfractuosités de brindilles et de bambous…
Par sa situation dans le jardin, l’Insectopiaire est en dialogue avec l’Olfactotrophée. Chacun participe à la théâtralité de BioLabyrinthus. C’est la dualité nature et artifice qui anime les deux concepteurs dans la réalisation BioLabyrinthus dans le cadre de la manifestation Orticolario 2014.
Le remplissage est en lui même une oeuvre. Sa diversité se doit de donner une unité à la sculpture.
Il s’adapte à la variété des habitats nécessaires selon les insectes à abriter.
Le labyrinthe est porteur de message pour un avenir meilleur, empreint de philosophie et de développement durable. Sa dimension ludique intéresse aussi les enfants, avec un discours simple : celui du jardinier qui observe la nature, la comprend pour mieux s’en faire une alliée.